J'ai été surpris de constater que les prélèvements opérés sur les fonds d'épargne gérés par la Caisse des dépôts et consignations étaient plus importants que prévu alors qu'on nous a expliqué que la rentabilité de ces fonds n'était pas suffisante pour que les taux d'intérêt du livret A et du livret de développement durable et solidaire (LDDS) soient alignés sur l'inflation. Les personnes qui font confiance à l'État pour leur épargne vont s'interroger sur les raisons de ces montants.
Il faut être cohérents : soit vous dites aux épargnants que, cette année, il n'est pas possible de faire un geste en alignant les taux de ces livrets sur l'inflation, comme c'est le cas pour le livret d'épargne populaire (LEP) auquel les classes moyennes n'ont pas accès, soit vous ne procédez pas à de telles ponctions.
Cela m'apparaît un très mauvais signal à envoyer, mais si vous me donnez une explication convaincante, je retirerai mon amendement.