La majorité présidentielle a modernisé la loi pour mieux garantir la protection en ligne de nos jeunes, d'abord en 2020 en imposant un contrôle d'âge sur les sites pornographiques, sous peine de blocage, puis cette année avec la loi visant à encourager l'usage du contrôle parental sur internet. Pourtant, de nombreux collectifs de victimes et de nombreux citoyens, certains plus connus que d'autres, nous interpellent régulièrement. Le rappeur Booba nous alerte ainsi sur les dangers que les réseaux sociaux continuent de présenter pour notre jeunesse. Des plateformes comme Instagram et TikTok permettent les pratiques et l'enrichissement de certains influenceurs, parfois installés dans des paradis fiscaux, qui véhiculent de tristes valeurs, recourent au dropshipping et aux fausses réductions ou promeuvent des stratégies douteuses de pronostics ou de copy trading.
Dans votre propos liminaire, Monsieur le ministre délégué, vous avez mentionné l'adaptation du droit français au DSA. Comment pouvons-nous aller plus loin dans la protection des jeunes et des moins jeunes face à ces arnaques, à ces abus flagrants et aux mauvaises influences ?