Lorsque la France peut mener à bien un projet elle-même et qu'elle dispose des industries pour le faire – nous avons Dassault, ce qui n'est tout de même pas rien –, qu'elle le fasse ! Ce sera bon pour sa souveraineté. Lorsqu'elle ne dispose pas à elle seule des moyens nécessaires, tout en détenant une partie du savoir – tel est le cas par exemple pour l'intelligence artificielle, pour certains réseaux sociaux sur lesquels nous avons du retard ou pour certains traitements médicaux –, travaillons avec des partenaires européens qui détiennent eux aussi le savoir ! Voilà en quoi consiste l'Europe des nations, de gré à gré, chère au général de Gaulle – vous le citez souvent et j'aime le citer moi aussi.
Quand, pour des raisons diplomatiques, on enlève un projet aux acteurs et on les oblige à travailler avec les Allemands, lesquels ne veulent pas travailler avec nous…