…il doit s'agir d'un programme de l'Union européenne, et non d'un travail réalisé en commun par deux, trois ou quatre nations. Autrement dit, vous déplacez le débat sur le terrain de l'idéologie. Chiche ! Vivement les élections européennes du 9 juin !
Plus sérieusement, jusqu'à quand allons-nous garder cette méthode ? Nous voulons travailler avec l'Allemagne, mais celle-ci ne veut pas de nous. Nous nous forçons à mener un projet avec elle, mais elle fait tout pour faire entrer de nouveaux partenaires, y compris allemands, afin de réduire la participation des Français à la portion congrue – ce n'est peut-être pas le cas en façade, mais c'est la réalité.
Le ministre allemand de l'économie a dit très clairement : s'il faut déroger aux règles européennes – qui sont archaïques – pour défendre l'économie allemande, je le ferai. Notre président de la République considère pour sa part : s'il faut détruire l'économie française au nom de l'idéal européen, je le ferai.