Le dynamisme de la mémoire dans les territoires repose sur le monde combattant et les enseignants, ces hussards de la République, comme sur les élus, qui soutiennent des projets concrets. Au premier plan se trouve la transmission à la jeunesse. Le ministère des armées est un soutien majeur de l'enseignement de défense et de transmission de la mémoire, grâce au financement et aux outils pédagogiques. Une convention signée par le ministère des armées et deux grandes associations du monde combattant, l'UBFT (Union des blessés de la face et de la tête) et la Fédération nationale André Maginot, permettra de créer une commission de financement de projets pédagogiques exceptionnels. Celle-ci accordera des moyens importants à des projets scolaires susceptibles de marquer le territoire, de renforcer le lien avec le monde combattant et de transmettre la mémoire.
J'ai également décidé, avec le monde combattant, de délocaliser les cérémonies et certaines commémorations nationales. Pour entretenir la mémoire, il faut aller vers la jeunesse, le peuple, chaque Française et chaque Français, là où les cérémonies revêtent un sens particulier et fédérateur.
Enfin, n'oublions pas l'importance du cycle commémoratif des quatre-vingts ans de la Libération. Résister, combattre pour la France libre, mettre fin à l'Occupation, à l'État français, aux politiques antisémites, restaurer la République : toute la France était concernée, l'Hexagone et les territoires ultramarins. Durant ce cycle commémoratif, chaque territoire aura l'occasion de se mobiliser pour enraciner la mémoire. C'est aussi cela, contribuer aux forces morales du pays, comme le veut le Président de la République.