Alors que l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre est devenu le 1er janvier 2023 l'Office national des combattants et victimes de guerre (ONACVG), notre degré d'ambition et d'exigence envers ceux à qui nous devons tout doit rester inchangé.
Ce budget s'inscrit dans la continuité des efforts de la secrétaire d'État aux anciens combattants et à la mémoire en faveur du monde combattant. Il aurait pu être plus ambitieux dans un contexte où l'inflation demeure élevée, mais il préserve et consolide l'existant, tout en introduisant des mesures nouvelles. Avec près de 1,9 milliard de crédits de paiement en 2024, les crédits alloués à la mission sont stables, ne marquant qu'une très légère diminution de 0,38 %.
Priorité du monde combattant, la revalorisation anticipée au 1er janvier 2024 du point d'indice de la pension militaire d'invalidité – dit point PMI – à hauteur de 1,5 %, afin de tenir compte de la hausse du point d'indice de la fonction publique intervenue en juillet, constitue une avancée bienvenue, mais demeure insuffisante. Les invalides de guerre et les anciens combattants percevant une retraite modeste sont particulièrement préoccupés par cette évolution et par l'accroissement de leurs difficultés matérielles. Contrainte par les règles de recevabilité financière, je n'ai pu déposer d'amendement visant à revaloriser le point PMI sans entamer les crédits du programme 158. J'appelle donc le Gouvernement à consentir une revalorisation supplémentaire.