Ma question s'adresse à M. le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse.
Depuis votre prise de fonctions, en juillet dernier, vous avez fait de la lutte contre le harcèlement scolaire une priorité de votre action. Votre engagement total a permis la libération de témoignages. Ces témoignages, nous nous y sommes parfois retrouvés, nous les avons parfois découverts.
Oui, il faut témoigner : témoigner des tourments incessants et de leur prolongement dans l'espace numérique ; témoigner pour mieux dire stop au harcèlement ; témoigner parce qu'on est victime ; témoigner parce qu'on l'a été, même des années après ; témoigner, pourquoi pas, parce qu'on a harcelé, parfois sans le vouloir, parfois sans le savoir ; témoigner, aussi, parce que nous sommes tous les témoins du harcèlement d'autres personnes. Détecter la situation pour mieux la régler : c'est aussi cela, la vigilance partagée. Le harcèlement n'implique pas seulement une relation entre un auteur et une victime. L'y réduire, ce serait encore plus isoler celle-ci. Dorénavant, plus personne ne doit être seul face au harcèlement. Celui-ci implique toute la communauté, la communauté éducative comme la communauté nationale. C'est toute notre communauté que vous avez invitée à se mobiliser.
Le jeudi 9 novembre sera la journée nationale de lutte contre le harcèlement dans tous les établissements scolaires de France. Vous avez évoqué des heures prévues pour permettre à toutes et à tous d'échanger. Vous avez également parlé d'un questionnaire d'auto-évaluation pour mieux détecter ces situations à l'école. Pouvez-vous nous préciser comment se déroulera cette journée ? Et, parce que je connais votre attachement à cultiver l'empathie, que prévoyez-vous auprès des élèves, de leurs enseignants et de leurs parents après cette journée ?
Le 13/11/2023 à 10:04, Aristide a dit :
Les filles en abaya ou voile et les garçons avec kippa qui sont harcelés pour s'habiller "normalement" à l'école...
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