Je suis d'accord avec vous : les aides devront être ciblées vers les gros rouleurs et ceux qui n'ont pas d'autre choix que de prendre leur véhicule pour aller travailler.
S'agissant du prix des médicaments, si j'annonçais que Bercy allait prendre le contrôle de ce sujet éminemment sensible, ce serait la révolution ! Mais le Président de la République est conscient des difficultés que rencontrent les industriels, et nous y travaillons depuis plusieurs années. Les autorisations de mises sur le marché ont été accélérées. Mais nous importons beaucoup de médicaments, notamment générique : il faut donc aborder avec prudence la question de la suppression de la clause de sauvegarde.
Nous devons en revanche considérer tous les moyens susceptibles d'accélérer la recherche et le développement dans le secteur du médicament, pour que notre industrie pharmaceutique ne perde pas son leadership. Le plan France 2030 consacre des moyens très importants à la production, en particulier dans le domaine de la santé. Les premiers résultats obtenus dans la production de paracétamol nous encouragent à poursuivre dans cette voie. C'est un enjeu stratégique pour notre pays.