Je vous le confirme, notre objectif est de parvenir à un découplage total et définitif, dans le marché européen, des prix du gaz et de l'électricité. Nous le réclamons depuis un an, et les choses bougent. La Commission européenne s'y est dite favorable, ainsi que l'Allemagne, après des mois de refus. En attendant, nous pourrions prendre des mesures temporaires, par exemple en subventionnant les centrales à gaz afin d'en faire baisser les prix.
Tant que les prix flambent, nous maintiendrons le bouclier tarifaire pour les ménages afin d'absorber le choc inflationniste. Je suis bien conscient de leurs difficultés, mais sachez que nous protégeons mieux le pouvoir d'achat de nos compatriotes que ne le font beaucoup d'autres pays européens. C'est la bonne politique et nous la poursuivrons tant que les prix flamberont.
Le dispositif de remise sur le carburant, lui, doit s'éteindre progressivement d'ici à décembre 2022. Nous aviserons en janvier. Si le prix du baril se maintient, comme nous le pensons, entre 85 et 100 dollars, les tarifs redeviendront raisonnables. Si, au contraire, ils flambent, nous pourrions prendre des mesures ciblées en faveur de ceux qui sont obligés de prendre leur voiture.