Vous jouez avec toutes les dérogations possibles pour ne jamais avoir à perdre, jamais avoir à entendre le peuple et sa représentation. Vous n'aimez pas perdre, c'est humain, mais votre responsabilité de chef de l'exécutif, madame la Première ministre, est d'accepter la défaite.
Au fond, vous vous fichez totalement du fait que les Françaises et les Français ne règnent plus à l'intérieur de cet hémicycle, pour paraphraser Winston Churchill ; vous vous moquez qu'ils et elles se détournent du vote et du droit d'être représentés, jugeant leurs voix confisquées ; vous vous fichez qu'ils et elles finissent par considérer comme une perte de temps inutile le fait de se déplacer aux urnes.
Vous jouez avec des allumettes sur une démocratie malade. Il ne semble pas que vous mesuriez les conséquences de ce que vous faites. Votre usage abusif du 49.3 nous oblige en retour à déposer bien trop de motions de censure,…