L'ONF rassemble plus de 8 000 professionnels et gère 11 millions d'hectares de forêt, forêt qui joue un rôle majeur en matière de lutte contre les éboulements en montagne, contre l'érosion du littoral, en matière de biodiversité, dans la lutte contre le réchauffement climatique, etc. Gestionnaire unique de notre régime forestier, l'Office a notamment pour mission de gérer durablement la forêt et de développer la filière bois. Votre nomination est donc une grande responsabilité pour nous, parlementaires, d'autant que les attentes et les besoins sont grands.
Plus de 62 000 hectares de forêt sont partis en fumée, et cela continue en Gironde. L'été 2022 a été rythmé par les incendies et le terrible bilan aurait été encore plus lourd sans le travail remarquable de prévention et de contrôle des agents de terrain.
Le récent rapport de nos collègues Les Républicains du Sénat préconise de revenir sur les 500 suppressions de postes prévues d'ici à 2025. Ces postes concernent exclusivement des agents de terrain, travaillant en lien avec les collectivités. En tant qu'ancien conseil des acteurs ayant pris cette décision, comment vous situez-vous ?
Il est désormais obligatoire d'intégrer le bois dans toutes les nouvelles constructions, mais il semble que les forêts n'aient pas encore atteint le niveau d'organisation leur permettant de satisfaire nos besoins. C'est incompréhensible quand on sait que 30 % du territoire est recouvert de forêts. Qu'envisagez-vous pour relancer la filière bois ?
Votre nomination intervient après le limogeage, pour des méthodes de management contestables, de votre prédécesseur. Comment ramener de la confiance au sein de l'Office ? Le groupe Les Républicains se prononcera en fonction de vos réponses.