Vingt-huit ans après, les adversaires des accords d'Oslo sont les maîtres du jeu : le Hamas assassine des Juifs avec la plus grande cruauté ; ceux qui ont soutenu l'assassin de Rabin siègent au gouvernement de Netanyahou, lequel mène des représailles féroces et disproportionnées. Je veux redire ici, comme je le fais chaque fois que j'ai la possibilité de m'exprimer, que le seul chemin que nous devons défendre est celui de la libération des otages, dont la détention n'est rien d'autre que la continuation des pogroms du 7 octobre ; le cessez-le-feu pour protéger et préserver les civils palestiniens de bombardements meurtriers ; et la réouverture d'un processus de négociation politique en vue d'une solution à deux États.
Pardon d'avoir trollé cette intervention consacrée à la motion de censure, mais c'est le contexte dans lequel nous sommes amenés à débattre qui le veut.