Lundi dernier, à cette même tribune et pour le même motif, je commençais mon propos en soulignant qu'il était assurément dérisoire, dans le contexte que nous vivons, de multiplier ces sessions dont nous connaissons l'issue. Ce contexte est évidemment celui de la guerre, des drames et des meurtrissures qui en découlent. Comme je l'ai fait lundi dernier, je tiens, puisque le calendrier m'en fournit l'occasion, à avoir une pensée, en ce 4 novembre, pour Yitzhak Rabin, assassiné il y a vingt-huit ans par un fanatique juif d'extrême droite pour avoir eu l'audace et la lucidité de s'engager sur le chemin de la paix.