Je vais nous faire gagner du temps. Je soutiens l'amendement n° 1152 et j'en profite pour défendre l'amendement suivant, n° 1450, qui est analogue.
Pour celles et ceux qui ne sauraient pas ce qu'est la justice restaurative – parfois, à la commission des lois, nous sommes assez jargonnants –, elle consiste à effectuer une médiation entre l'auteur d'un acte et la victime. Par la parole, il s'agit de responsabiliser l'auteur, afin d'éviter la récidive et de permettre à la victime de se reconstruire.
Monsieur le garde des sceaux, je comprends que vous souhaitez approfondir cette question et avancer. L'Assemblée nationale peut envoyer des signaux. En votant l'amendement de Mme Untermaier – si vous souhaitez faire des économies, le budget prévu par notre amendement est inférieur de 10 millions d'euros –, elle enverrait un bon signal, notamment au Gouvernement sur l'urgence de prendre en considération la justice restaurative.