Par cet amendement, le groupe Écologiste propose un renforcement substantiel des crédits alloués à la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ).
Les juges des enfants témoignent de difficultés croissantes des services de la PJJ. Leur fonction d'assistance éducative est particulièrement bouleversée, du fait des moyens affectés à la mise en œuvre dite prioritaire du code de justice pénale des mineurs. La priorité donnée au pénal aggrave sensiblement la situation des mineurs en danger, d'autant que le nombre d'enfants suivis a augmenté de 15 % entre 2015 et 2021.
Alors qu'un enfant meurt tous les cinq jours du fait de maltraitances de son entourage proche, quatre-vingt-douze emplois supplémentaires seulement seront affectés au budget de la PJJ cette année. Cela nous semble insuffisant, d'où cet amendement.