Le terrorisme s'autoalimente aussi en prison, notamment par l'intermédiaire des 400 individus actuellement incarcérés pour des faits de terrorisme et des 470 terroristes qui ont été libérés depuis 2018. Pour éviter que l'idéologie islamiste ne continue de s'y répandre, il serait intéressant d'étudier la possibilité d'isoler totalement les détenus radicalisés ou susceptibles de l'être. Afin de limiter le contact avec les autres prisonniers, il est urgent de doter les prisons de quartiers spécifiques, situés à l'écart des autres prisonniers, de manière que leurs chemins ne puissent pas se croiser.
Il est également urgent de tendre vers l'individualisation des cellules, surtout – mais pas uniquement – pour les détenus radicalisés, et de faire en sorte que les détenus les plus dangereux n'aient pas accès au téléphone. En effet, rien ne sert de les isoler si, par ailleurs, ils peuvent communiquer avec l'extérieur ou avec d'autres prisonniers.
Il s'agit donc d'un amendement d'appel, l'objectif étant que la France se dote rapidement de véritables quartiers antiterroristes.