Mais un accord a été signé, leur rémunération va augmenter et leur statut va être ajusté.
Les magistrats ont également été augmentés et, je le répète, la hausse du budget est inédite. En tant que rapporteur du projet de loi d'orientation et de programmation, je me réjouis que son adoption le 10 octobre à l'Assemblée rende possible une hausse pérenne des moyens de la justice. Notre ambition ne s'arrête pas à la loi de finances pour 2024 puisque l'objectif est d'atteindre 11 milliards d'euros d'ici 2027, soit une hausse de 60 % ! Quand j'entends Les Républicains qui, à une époque, ont fermé les tribunaux d'instance refuser de voter en faveur d'une telle augmentation, j'avoue que les bras m'en tombent !
J'espère que ce budget marque la fin du délabrement de notre justice, dénoncée par les états généraux. C'est en tout cas la fin de plus de trente ans d'abandon, quand les crédits de ce ministère constituaient une variable d'ajustement – comme à l'époque où Mme Rachida Dati fermait des tribunaux.