Nous siégeons dans les groupes santé-environnement (GSE) ainsi que dans le conseil de gestion des fonds pour les victimes de l'agriculture. En outre, la commission environnement de la FNSEA se réunit aujourd'hui et traite de ces sujets avec les référents régionaux.
J'aimerais également réagir aux propos de M. Martineau concernant la diversité des pratiques agricoles en France. Nous sommes confrontés à un défi complexe : réduire l'inflation, produire une alimentation de qualité et respecter un objectif de décarbonation dans le cadre de la planification écologique. Relever le défi de l'accompagnement de la transition en agriculture passera par le progrès, la recherche, l'innovation, davantage de réciprocité dans les normes et l'arrêt des distorsions de concurrence.
Les états généraux de l'alimentation portent leurs fruits et nous poursuivons dans cette voie. Nous devons savoir si nous pourrons bénéficier d'un accompagnement public, qui s'ajouterait à l'accompagnement des marchés pour rémunérer les agriculteurs et accompagner les transitions. C'est le sujet central. Les transitions vont coûter cher et nous devons être capables de dégager des revenus pour les couvrir. Les prix agricoles ont subi trop de pressions ces vingt dernières années et l'agriculture doit retrouver un peu de souffle. Ce travail doit être mené avec les pouvoirs publics et, notamment, dans le cadre de votre commission d'enquête. Nous sommes d'ailleurs disposés à revenir si vous le jugez nécessaire.