Nous avons réalisé une initiative similaire, en particulier pour les préparations non préoccupantes. Nous avons travaillé en collaboration avec les services du ministère, fait des propositions pour des alternatives aux produits phytosanitaires, organisé des groupes de travail et nous mettons actuellement en ligne toutes nos pratiques sur un logiciel afin de les rendre accessibles au plus grand nombre. Cela s'est fait notamment grâce à notre organisme de développement agricole, la fédération associative pour le développement de l'emploi agricole et rural (Fadear).
Nous réalisons aussi de telles actions dans d'autres domaines plus ponctuels, mais il nous faut de l'argent. Nos organisations et nos structures de développement manquent de ressources, car le commerce n'a rien à nous vendre. Notre développement doit rendre les agriculteurs autonomes ; il se différencie en cela de l'accompagnement par les anciennes structures commerciales, qui ont pour objectif de vendre leurs produits. De notre côté, ceux qui conseillent ne sont pas rémunérés autrement que par le biais du financement agricole.