L'accompagnement et la formation sont des facteurs limitants, mais les conditions pédoclimatiques et les aléas climatiques sont aussi des éléments importants à considérer, car ils influencent fortement la production d'une année à l'autre. Nous pouvons obtenir des résultats satisfaisants une année, mais nous serons dépendants des aléas climatiques lors de la suivante.
Je suis également éleveur et mon objectif est de ne plus utiliser d'antibiotiques. J'y parviens, grâce à un élevage fermé et très contraint sur le plan sanitaire. Face aux aléas climatiques – je pense notamment aux maladies sur les vergers – il est essentiel de réagir. Nous parlons d'un monde vivant ; la protection sanitaire ne peut pas simplement être inscrite sur un bout de papier en début d'année grâce à un conseil stratégique.