Le conservatoire de la ville d'Argenteuil, dans ma circonscription, contribue depuis les années soixante à l'émergence de l'école française de mandoline, dont le développement est aujourd'hui entravé. L'absence de diplôme de cycle 2 de mandoline, d'une part, contraint les mandolinistes titulaires d'un niveau licence à poursuivre leurs études à l'étranger, et rend difficile la suite de leur carrière puisque leur diplôme n'est alors pas reconnu en France. L'absence de certificat d'aptitude aux fonctions de professeur de mandoline, d'autre part, prive les enseignants de statut et ne favorise pas la pratique de cet instrument dans notre pays. Les crédits que mes deux amendements proposent d'allouer au développement de cette pratique restent modestes au regard du budget de la culture et, plus encore, de l'État.