Les scènes de musiques actuelles, qui sont essentielles, font face à un dilemme : alors que leur rôle consiste à assurer l'accès du plus grand nombre à ces musiques et à favoriser l'émergence de nouveaux artistes, la hausse des coûts à laquelle elles sont confrontées les contraint à accroître leurs tarifs ou à réduire la variété de leur programmation. Il faut évidemment les soutenir. La question est de savoir si le Gouvernement osera balayer d'un revers de main, dans le cadre de l'engagement du 49.3, cette proposition issue d'une démarche transpartisane.