Nous avons déjà mentionné notre opposition au service national universel. Mais nous avons peu évoqué le fait que, faute de volontaires pour y participer, vous étiez obligés d'intégrer le SNU au temps scolaire. Or nous refusons que le temps consacré à l'éducation soit réduit.
Nous proposons donc de flécher les crédits consacrés au SNU vers l'éducation populaire. Vous avez beaucoup parlé d'émancipation : ce n'est pas le SNU – un engagement contraint – qui la favorisera, mais l'éducation populaire, qui véhicule les valeurs d'émancipation sociale, de justice et de solidarité. Ce secteur est en grande difficulté ; il doit être soutenu et bénéficier de ces crédits qui ne servent à rien, si ce n'est à embrigader la jeunesse.