Défavorable, pour les mêmes raisons que celles exposées précédemment.
Je tenais cependant à réagir aux propos choquants tenus par M. Odoul lors de l'examen de l'amendement précédent : ils s'inscrivent dans une démarche strictement inverse à celle qui sous-tend ce projet de budget et aux appels à la cohésion sociale que nous avons faits tout à l'heure. Il n'y a pas lieu d'opposer les territoires des banlieues aux territoires ruraux. Je viens d'une circonscription mi-urbaine, mi-rurale. Si nous avons conçu le premier plan « 5 000 terrains de sport », c'est bien parce que nous avions constaté des manques, aussi bien dans certaines zones rurales que dans des QPV. Ces manques étaient réels. Nous devons d'ailleurs continuer à les évaluer – je sais que la direction des sports y travaille : comme la ministre le sait, je tiens beaucoup à ce que nous recensions l'intégralité des équipements sportifs en France, afin de savoir ce qu'il en est réellement. Vous ne pouvez pas, en tout cas, tenir ce genre de propos : le sport, c'est la cohésion sociale.
Pour revenir aux amendements, je ne sais pas pourquoi vous évoquez une subvention de 30 000 à 40 000 euros par équipement sportif, madame Trouvé : ces chiffres n'ont jamais été avancés.