Nous faisons ici un peu plus dans la dentelle : l'amendement ne coûterait que 120 000 euros, mais il a une portée significative. Dans le cadre de la mission "Sport, jeunesse et vie associative" , le Gouvernement et le président Macron ont encore recours à des cabinets de conseil, notamment pour effectuer des prestations de communication. C'est le cas en particulier s'agissant du SNU.
L'amendement vise donc à diminuer les crédits alloués à ces prestations : en France, nous disposons d'un tissu associatif efficace et d'un grand nombre de hauts fonctionnaires très compétents, qui sont en mesure d'élaborer eux-mêmes des plans de communication. Dans l'intérêt des finances publiques, même si ce montant – 120 000 euros – paraît dérisoire, il se cumule au recours à d'autres cabinets de conseil dans le cadre d'autres missions budgétaires, ce qui représente au total plusieurs centaines de millions d'euros.
Nous avons des économies à faire et nous devons nous y employer en visant ces cabinets de conseils : nous n'avons pas besoin d'eux, compte tenu du tissu associatif et du nombre de fonctionnaires très performants dont nous disposons en France, qui sont en mesure de réaliser l'ensemble des prestations qui leur sont demandées.