Permettez-moi de saluer le travail que vous avez accompli dans le cadre du rapport remis au Gouvernement sur le soutien à l'investissement dans les start-up, les PME innovantes et les PME de croissance. Une partie de vos propositions ont d'ailleurs trouvé place dans le projet de loi de finances pour 2024. Nous partageons votre souci de rapprocher l'investissement privé – le capital-risque – de la recherche publique.
Avec le plan France 2030, les universités peuvent déjà se doter de fonds d'investissement, grâce au fonds national d'amorçage. Les universités Paris Sciences et Lettres, ainsi que Paris-Saclay, que vous connaissez bien, en sont autant d'exemples concrets ; nous pouvons également mentionner le fonds deeptech, le fonds Techci ou le fonds French Tech Accélération. Le dispositif actuel permet donc déjà d'accompagner ce type de démarches.
Pour ce qui est de la deuxième partie de votre amendement, qui prévoit de nouveaux indicateurs, les pôles universitaires d'innovation permettent de rapprocher les acteurs académiques et les acteurs du capital-risque. Il est toutefois un peu tôt pour fixer dès à présent de nouveaux indicateurs, alors que le travail est en cours. C'est pourquoi je vous invite à retirer votre amendement et vous propose de continuer à travailler ensemble, comme nous l'avons fait ces derniers mois.