Il fait suite à celui qu'a défendu Julien Bayou concernant les moyens des préfectures en matière d'instruction des demandes de titres de séjour. En tant que rapporteurs spéciaux de la commission des finances pour la mission "Immigration, asile et intégration" , Jean-Noël Barrot et moi-même avons produit, sous la précédente législature, un rapport sur les moyens des préfectures. Nous avons constaté que celles-ci étaient insuffisamment dotées pour instruire les demandes qui leur parvenaient. L'amendement que je vous soumets est plus mesuré que celui de M. Bayou puisqu'il vise à augmenter non pas de 100 millions, mais de 4 millions d'euros les autorisations d'engagement et les crédits de paiement du programme 354, Administration générale et territoriale de l'État – montant qui n'est évidemment pas neutre pour les finances publiques.