Durant les cinq nuits d'émeutes que nous avons connues l'été dernier, de nombreuses communes ont découvert – ou redécouvert – que, dans certains commissariats de France, les effectifs présents la nuit ne permettaient pas d'assurer la sécurité dans nos rues. Ce fut le cas à Béziers, une ville de 80 000 habitants, où seuls quatre policiers nationaux étaient présents la première nuit de violence. Heureusement, nous avons une police municipale, dont les effectifs seront encore augmentés en 2024 pour atteindre 120 policiers, contre seulement 30 en 2014. À cet égard, je tiens à saluer l'annonce du Gouvernement concernant l'extension des prérogatives judiciaires dont ils pourront bientôt bénéficier : c'est une bonne nouvelle. Heureusement encore, dès la seconde nuit d'émeutes, des renforts ont été envoyés à Béziers par le représentant de l'État – le préfet de l'Hérault –, que je remercie – même si, comme chaque fois, c'est l'occasion de se rendre compte que ce sont des effectifs qui manquent au quotidien.
Le commissariat de police nationale de Béziers compte actuellement 218 effectifs actifs, soit seulement deux de plus qu'au 31 août 2021, alors que 65 effectifs supplémentaires ont été envoyés à Montpellier depuis 2020 – comme quoi, il vaut mieux être socialiste, dans la vie !