La perspective de zéro artificialisation nette à l'horizon 2050 et l'obligation de diviser par deux la consommation d'espaces naturels d'ici à 2030 a suscité, et suscite toujours, l'émotion de nombreux élus. Si la majorité d'entre eux partagent l'objectif de sobriété foncière, l'application de cette mesure sans considération des spécificités des territoires pourrait être lourde de conséquences, en particulier dans les communes rurales comme celles du Cantal. Elles ne peuvent pas être suspectées d'être responsables des dérives et des excès constatés mais risquent d'être obligées de réduire ou d'abandonner des projets de construction, qui sont pourtant nécessaires à la lutte contre la déprise démographique. Cette situation est vécue comme une injustice par les élus et les associations. Quelles réponses comptez-vous leur apporter ?