Intervention de Sandrine Le Feur

Réunion du mardi 27 septembre 2022 à 16h05
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Le Feur :

L'urgence écologique n'est plus en débat. Le climat s'emballe et le vivant est en déclin. Ces faits scientifiques donnent aux décideurs politiques une responsabilité historique.

Il faut à la fois atténuer la crise et s'adapter au changement. Les experts du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) ont récemment rappelé que chaque degré de réchauffement supplémentaire ferait une différence énorme en matière de vie humaine et de déclin des écosystèmes. Les chocs qui nous attendent, et que nous avons déjà commencé à ressentir violemment cet été, sont de nature à affecter radicalement nos modes de vie. Nous devons agir rapidement, car plus la crise s'aggrave, plus le coût de l'adaptation augmente.

Un récent rapport de l'Institut pour l'économie du climat a évalué à 2,3 milliards d'euros les besoins immédiats en matière d'adaptation. Ce chiffre ne prend pas en compte les politiques plus ambitieuses à mener, notamment pour organiser le débat démocratique sur les choix de société qui devront être faits.

Monsieur le ministre, comment votre ministère planifiera-t-il l'adaptation ? Quelles actions concrètes seront mises en œuvre dans les territoires et avec l'aide de quels opérateurs ? Enfin, quel budget sera alloué à cet enjeu vital dans le PLF pour 2023 ?

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