Je vous remercie pour votre question et pour votre vigilance. Vous avez rappelé le problème dans ses grandes lignes, à commencer par la liquidation judiciaire, le 31 mai, d'un site classé Seveso seuil haut. Dès le début du mois de juin, les inspecteurs de l'installation classée pour la protection de l'environnement (ICPE) ont constaté que les obligations de mise en sécurité n'avaient pas été remplies. Le préfet a immédiatement pris des arrêtés. Malheureusement, la société mère s'étant débrouillée pour ne pas être joignable et pour ne pas laisser les fonds nécessaires à la mise en sécurité du site, j'ai demandé, en accord avec le préfet, à ce que l'Ademe, l'Agence de la transition écologique, intervienne au titre de l'urgence impérieuse pour le sécuriser et pour commencer à évacuer les déchets dangereux.
Les 15 tonnes d'amphétamines ont été évacuées. En ce qui concerne les 386 kilogrammes de brome et les 69 tonnes de cyanure, les opérations de déstockage interviendront à compter de la mi-novembre. Le caractère particulier de ces déchets nécessitait en effet l'instauration de protocoles qui viennent d'être validés, ce qui explique le délai d'intervention.