Madame la ministre de la culture, « trois semaines après le début de la guerre entre Israël et le mouvement palestinien Hamas, Gaza est coupée du monde » : l'auteur de cette phrase extraite d'une dépêche du 27 octobre de l'Agence France-Presse (AFP) n'a fait qu'appliquer les consignes données par sa direction. Une note interne l'a informé qu'il convenait d'évoquer les combattants du Hamas, non les islamistes du Hamas, et de proscrire à leur sujet le terme « terroriste », dont le directeur de l'information explique qu'il a tout bonnement « perdu son sens ».