…qui appelle à une trêve humanitaire et à la cessation des hostilités. Cette position est celle de la France depuis les premiers jours du conflit. Elle est aussi la position commune des Européens, exprimée la semaine dernière.
C'est également en responsabilité que la France agit au plan humanitaire. Aux 20 millions d'euros débloqués pour les agences internationales et les ONG s'ajoute notre soutien au Croissant-Rouge égyptien et à l'hôpital jordanien de Gaza. Il est impératif que l'aide soit acheminée en quantité suffisante et de manière durable.
C'est en responsabilité aussi que nous recherchons, avec nos partenaires de la région et les autres, un chemin pour éviter l'embrasement régional et tracer une perspective de paix. Le déplacement du Président de la République, les deux voyages de Catherine Colonna au Proche-Orient et notre action au Conseil de sécurité des Nations unies, en vue de l'adoption d'une résolution, avaient aussi cet objectif.
C'est en responsabilité, enfin, que nous condamnons le terrorisme du Hamas et les crimes abjects qu'il a commis et que nous rappelons des principes simples : le droit d'Israël à la sécurité et son devoir d'agir dans le cadre du droit international ; l'impérieuse nécessité d'un horizon politique pour que les Palestiniens et les Israéliens vivent dans deux États côte à côte et en paix.