Évidemment, le groupe démocrate se joint au propos liminaire que vous avez prononcé monsieur le président. Je voudrais en ajouter un plus positif.
Je suis député des Français qui habitent en Pologne. J'habite moi-même en Pologne, et je voudrais insister non pas sur les résultats des élections, qui seraient sans doute analysés de manière partagée, mais sur la participation. Les Polonais sont davantage allés voter qu'en 1990 lorsqu'il a fallu chasser le communisme. Cette participation est historique.
Je voudrais donner un deuxième élément, au-delà des remarques qui ont déjà été formulées. Il faut être clair : refuser ou baisser d'un euro la participation de la France au budget de l'Union européenne revient à en sortir. Si l'on vote contre cette contribution, alors on vote pour la sortie. Il faut le dire, car ce sont les exécutifs qui négocient, pas les parlements. Si l'on refuse d'appliquer les règles qui ont été négociées en disant que le Parlement français ne vote pas la contribution, ce que l'on est souverain à faire, alors cela signifie que l'on sort de l'Union européenne. Il faut donc le revendiquer.