Depuis le début de l'examen du texte, vous mettez en cause sa sincérité. Je m'inscris en faux. Que vous considériez que les moyens dédiés à cette branche ne sont pas suffisants, je peux l'entendre. Que vous parliez d'insincérité, je le conteste.
Le PLFSS détermine une trajectoire prévisionnelle, cohérente avec notre objectif de maîtrise des déficits publics. Heureusement, cette trajectoire peut être rectifiée, pour tenir compte de l'inflation par exemple. La sincérité n'est pas en question.
En ce qui concerne la branche maladie, le PLFSS prévoit pour 2024 une hausse des dépenses de 13,6 milliards d'euros, soit 5,7 %.