Je ne comprends pas ces amendements de suppression. Le premier objectif est de réduire l'impact environnemental des transports sanitaires. Ensuite, il est bien spécifié qu'il s'agit d'une incitation. Pour les malades dont vous parlez, madame Lavalette, il n'y aura évidemment pas d'obligation, puisque cela dépend d'une prescription : je remplis des bons de transport tous les lundis matin, il y a une case pour préciser si le transport peut être partagé ou non.
Il y a des patients qui demandent à prendre des transports partagés. J'ai fait un bon à un couple de patients pour aller de la même maison au même hôpital à la même heure, et le transporteur a décidé de faire deux trajets ! Il y a aussi des patients qui ont des rendez-vous itératifs, pour des dialyses ou des séances de rééducation. Quand vous allez dans un centre de rééducation pour votre genou, c'est parfois plus agréable d'être en covoiturage et je n'y vois pas de risque infectieux grave.
Certes, cela permet aussi une maîtrise des coûts, les transports représentant une dépense importante pour la sécurité sociale. Cela améliore aussi la réponse aux besoins de transport, puisque beaucoup de territoires en manquent. Il n'y a pas de raison de ne pas avoir envie de cet article.
Avis défavorable.