Il y a quelques semaines, le Président de la République a eu l'occasion, aux côtés du chancelier allemand et du président du conseil italien, de réaffirmer le soutien de la France et de l'Europe à l'Ukraine. Ce soutien est tout d'abord politique et passe, comme vous l'avez rappelé, par la reconnaissance du statut de candidat à l'adhésion à l'Union européenne. Il repose également sur un engagement concret et tangible, à savoir l'accueil de près de 100 000 Ukrainiens et Ukrainiennes – il y a beaucoup de femmes et d'enfants – dans notre pays. Il est aussi humanitaire et économique ; enfin, il passe par la livraison d'armes indispensables aux Ukrainiens.
Comme vous l'avez également rappelé, le conflit en Ukraine a des conséquences concrètes pour nos concitoyens, du fait notamment des mesures de rétorsion russes, qui ont un impact sur l'approvisionnement en énergie et en matières premières.
Je ne vais pas développer tous ces aspects mais, comme je l'ai dit lors du comité de liaison que j'ai tenu avec la présidente de l'Assemblée et les présidents des groupes parlementaires, je propose d'organiser, d'ici à la fin du mois, un comité de liaison sur l'Ukraine auquel prendront part le ministre des armées, la ministre de l'Europe et des affaires étrangères, et le chef d'état-major des armées. Il serait souhaitable d'organiser un débat dans l'hémicycle sur le conflit en Ukraine…