Les propos de M. Rousset sur la contraception testiculaire témoignent d'une méconnaissance totale du sujet, car ces dispositifs sont réversibles et n'ont aucune conséquence sur la santé des hommes. Si nous ne vivions pas dans un système patriarcal, ce type de contraception serait utilisé depuis déjà longtemps, et très largement.
Mon amendement vise à étendre la prise en charge des protections périodiques aux protections réutilisables. On estime que les protections périodiques coûtent 5 360 euros à chaque femme en moyenne au cours de sa vie, ce qui est considérable. Avec l'inflation, près de 4 millions de personnes sont en précarité menstruelle. Il est donc absolument nécessaire d'élargir le socle de remboursement de ces protections périodiques. Pour l'avoir appliqué pour la première fois dans une université, à Lille, je peux vous dire que les files d'attente étaient plus longues que celles de l'aide alimentaire, ce qui montre combien ce type de dispositif est nécessaire.