Nous vous offrons une seconde chance de demander au Gouvernement un rapport sur la possibilité de rendre l'accès aux préservatifs gratuit pour tous, sans limite d'âge.
Quand, selon une étude, 10 % des femmes déclarent être tombées enceintes de manière imprévue entre 30 et 49 ans, cela signifie qu'une grande partie de la cible n'est pas couverte, ne serait-ce que sur la question de la contraception. Et l'importante recrudescence des cas de syphilis, de chlamydia, mais aussi de HPV – parce que les générations qui n'ont pas été vaccinées sont exposées au papillomavirus – montre que ce n'est pas mieux s'agissant des IST.
En outre, les campagnes de prévention ne sont pas diffusées partout en France. En particulier, elles ne le sont pas dans les lieux de privation de liberté. On croit à tort que la sexualité y est interdite – ce n'est pas le cas – et on en déduit que l'accès à des préservatifs n'y est pas nécessaire. Or c'est précisément dans les milieux clos que se propagent le plus les IST. Il me tient à cœur que les campagnes de prévention aillent jusque dans les prisons, les centres de rétention administrative et les hôpitaux psychiatriques.