Une prise en charge ambitieuse de la contraception pour les moins de 26 ans ne doit pas être restreinte à un seul type de contraception.
La contraception dite masculine ne se résume pas aux préservatifs. Depuis plusieurs années, la recherche s'intéresse enfin à de nouveaux moyens, tels que les anneaux thermiques ou les slips chauffants, qui permettent de réduire significativement la production de spermatozoïdes en augmentant de 2 degrés la température des testicules. La contraception hormonale masculine existe aussi depuis trente ans ; elle a fait l'objet d'un protocole validé par l'Organisation mondiale de la santé et expérimenté sur 1 500 hommes.
De plus en plus d'hommes envisagent de recourir à ce type de contraception, afin d'éviter à leur partenaire de supporter seule la charge mentale de la contraception. D'ailleurs, outre cette charge mentale, la contraception est aussi une charge financière pour les femmes, puisqu'après 26 ans, les contraceptifs ne sont remboursés qu'à 65 %. Dans un souci d'égalité et de santé publique, le Parlement a pleinement son rôle à jouer pour promouvoir une répartition plus égalitaire de la charge mentale contraceptive.