Ce n'est pas une politique de santé que vous décrivez, madame la rapporteure générale, c'est une politique d'économies budgétaires. Votre levier, c'est d'augmenter le reste à charge, contre lequel nous nous sommes toujours battus. Nous pensons que la santé doit être remboursée intégralement. Le droit à la santé doit être acquis et la capacité de financement ne doit pas entrer en ligne de compte. On peut mener des politiques de prévention et d'éducation à la santé pour consommer et avaler moins de médicaments, mais ce n'est pas ce que vous êtes en train de faire.
Nous devons savoir avant le vote du PLFSS quelles sont les intentions réelles du ministère.