En France, les chiffres sont alarmants. D'après une enquête de l'Observatoire de la responsabilité sociétale des entreprises, 34 % des salariés français seraient en burn-out, dont 13 %, soit plus de 2 500 000 personnes, en burn-out sévère.
Au lieu de faire la chasse aux arrêts maladie, le Gouvernement devrait s'interroger sur les multiples raisons qui poussent une personne à en poser un : travail aliénant, management qui pousse à bout, organisation du travail ciblant exclusivement la productivité au détriment de la santé mentale des travailleurs et des travailleuses...
Nous pourrions aller à la racine du problème en misant sur l'élimination des causes de burn-out, de maladie cardiovasculaire et de diabète. Cela suppose d'avoir une vision transversale de la pleine santé et d'agir sur la prévention dans l'alimentation, le travail, le sport et la qualité de vie. L'absence de mesures ambitieuses pour lutter contre le burn-out a de nombreuses conséquences sur des personnes et sur notre système de santé.