Il est vrai qu'un licenciement peut avoir des conséquences très graves et conduire au suicide, ce qui est évidemment dramatique, mais je suis un peu surpris par cet argumentaire. Lors de l'examen du projet de loi pour le plein emploi, des membres du groupe de Mme Amiot nous reprochaient de chercher des moyens de favoriser la reprise d'emploi en disant que parfois, le travail tue. À présent, c'est la perte de travail qui tue. Je suis persuadé qu'il faut favoriser l'accès à un travail de qualité et lutter contre les licenciements abusifs, mais prenons garde aux mots que nous employons.