La question de la santé mentale des travailleurs doit être prise au sérieux. L'amendement AS150 introduit une sorte de malus, en faisant davantage contribuer les entreprises de plus de cinquante salariés dont la proportion d'arrêt maladie pour burn-out est supérieure à un certain seuil. Nous proposons également de prévenir ces troubles en déployant, sous l'égide de l'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail, un plan national de formation à la prévention des troubles psychiques au travail et à l'impact de l'organisation du travail sur l'état de santé des travailleurs, avec un abondement spécifique par la puissance publique du compte personnel de formation.