Il s'agit toujours de la CFE, dont le déficit est structurel, contrairement à ce que vous dites, madame la rapporteure générale, ce qui explique d'ailleurs qu'elle revoit son offre de couverture à la baisse.
Ainsi, la catégorie aidée – soit celle qui s'adresse aux personnes les plus vulnérables – est proposée à un niveau de cotisation tellement élevé qu'elle a perdu 30 % de ses adhérents en dix ans. C'est la seule qui suscite un financement de l'État, mais qui est cinq fois inférieur à la participation des personnes vulnérables concernées – elles sont 2 000. Bref, ce financement est presque inexistant. La CFE est donc bien structurellement déficitaire. Or, dans la mesure où elle a une mission de service public, je ne vois pas pourquoi elle n'aurait pas la compensation correspondante.