Il s'agit d'une décision scandaleuse, déjà évoquée voilà quelques jours lors du débat autour de France Travail. Il s'agit en effet de mettre de force l'Unedic à contribution et de lui faire les poches une deuxième fois pour financer le service public de l'emploi.
Tout à l'heure, M. Turquois nous a raconté une fable où il n'y avait plus que dix chômeurs. Pourtant, les dernières estimations de l'Observatoire français des conjonctures économiques sont très loin de faire apparaître une baisse du chômage – c'est un scénario qui n'existe pas.
Surtout, les cotisations d'assurance chômage ont une destination bien précise. On a pris l'habitude de faire contribuer l'Unedic au financement du service public de l'emploi, mais cela atteint désormais des niveaux exorbitants. C'est inacceptable.