Nous proposons donc de supprimer la répercussion de la baisse des compensations des exonérations de cotisation à l'Unedic sur le volume des recettes affectées à l'Acoss par l'État.
Le Gouvernement a choisi le rapt organisé de l'assurance chômage dans le but de financer France Travail. Nous sommes opposés à la casse du service public de l'emploi permise par France Travail, nous sommes contre la régression sociale que constitue le conditionnement du RSA par quinze heures d'activités hebdomadaires et nous refusons qu'elles soient financées par l'instauration d'une taxe sur les chômeurs.
Agitant le mirage du plein-emploi, le Gouvernement stigmatise les plus précaires d'entre nous et poursuit sa politique de casse sociale, qu'il décide de financer sur le dos des privés d'emploi. C'est un véritable tour de passe-passe et une double peine cruelle pour les plus fragiles.