Il s'agit bien là d'un détournement des cotisations.
Avant la réforme, le Gouvernement a-t-il discuté avec les dirigeants de l'Agirc-Arrco ? D'après mes informations, non. Un problème démocratique se pose donc. Les cotisations de l'Agirc-Arrco ne sont pas faites pour cela. Le Gouvernement n'a pas trouvé un trésor de guerre qu'il pourrait utiliser à sa guise.
Enfin, vous passez sous silence les nouvelles dépenses que cette réforme engendrera pour l'Agirc-Arrco avec le cumul emploi-retraite et la suppression du malus de 10 %.