Par cet amendement, nous proposons de ramener à 5 % le taux de la taxe de solidarité additionnelle (TSA) sur les contrats d'organismes complémentaires prenant en charge des séances de diététique, de psychologie et d'activité physique adaptée.
La santé mentale n'est pas suffisamment prise en compte par notre système de soins. On a pu s'en apercevoir lors de la crise de la covid, pendant laquelle de nombreux jeunes se sont trouvés en très grande difficulté. La Mutualité française nous a précisé que 460 000 personnes ont bénéficié des séances de psychologie remboursées. Ce dispositif a changé trois fois de nom, le dernier étant Mon soutien psy, ce qui témoigne de sa faible portée. Comme l'ont montré les auditions menées dans le cadre du travail réalisé, en conclusion du Printemps social de l'évaluation de 2023, par Éric Alauzet, Pierre Dharréville et moi-même, ce dispositif a raté sa cible : toutes les personnes qui en auraient besoin n'y ont pas accès.