Je partage votre analyse ; j'ai d'ailleurs déposé un amendement visant à rétablir les crédits finançant les 15 000 emplois aidés qui risquent d'être supprimés : il s'agit d'un coup de massue supplémentaire, dans un secteur qui connaît un plan social permanent et à bas bruit, notamment dans le domaine associatif. En outre, les acteurs sont frappés de plein fouet par l'inflation. L'ESS s'intéresse à des publics que le marché délaisse car ils ne sont pas solvables ; ceux-ci rencontrent des difficultés de plus en plus aiguës, situation qui augmente parfois le coût des activités et peut conduire à la suppression de la gratuité de certaines d'entre elles. Aider ce secteur est indispensable, particulièrement dans des moments aussi rudes que ceux que nous connaissons.
Faute de moyens, les métiers de l'ESS ne sont pas toujours attractifs car ils n'offrent pas de parcours, ni de salaires ou de conditions de travail engageants. Il convient de soutenir davantage les acteurs du secteur.